Aequorea forskalea

Peu urticante

Pas très grande (max 10 cm) et sans danger, parce que ses cnidocystes ne sont pas dangereux pour l'homme.

Habitat

Jamais très abondante le long de nos côtes, même si elle se présente sous la forme de grands essaims localement, surtout au printemps.

Comment l'identifier?

C'est une hydroméduse qui bourgeonne à partir de polypes qui vivent sur le fond de la mer. Elle n'a pas une grande taille, elle peut atteindre un maximum de 10 cm de diamètre.

On la distingue facilement des autres méduses, car elle a de très nombreux canaux radiaux qui relient le centre et la périphérie de la cloche plate. La bouche et le manubrium sont insérés dans une masse  gélatineuse qui provient du centre de la cloche et la saillie vers le bas. A partir de ce genre de méduse, la protéine fluorescente verte (GFP) a été isolée d'une substance qui produit de la lumière dans de nombreuses méduses. La découverte de cette protéine a permis le développement de nouvelles techniques pour le diagnostic des pathologies et dans la recherche en biologie moléculaire. Cette découverte a conduit à des applications dans le diagnostic, permettant de marquer des lignes de cellules spécifiques. Les chercheurs américains Osamu Shimomura , Martin Chalfie et Roger Tsien ont reçu le prix Nobel 2008 de chimie pour la découverte de la GFP.

Aurelia aurita

Peu urticante

Le venin d’Aurelia est inoffensif pour les êtres humains et on peut la toucher même si, comme toutes les méduses, son contact est très délicat et elle peut être endommagée. (En Chine, on en fait un plat qui est populaire).

Habitat

Aurelia vit dans tous les océans de l'hémisphère nord, où elle peut être très abondante.

Comment l'identifier

Son ombrelle peut atteindre 30-40 cm de diamètre, avec des tentacules marginaux, discoïdes, blanchâtres, avec des gonades disposées en quatre cercles qui sont très visibles à travers la cloche transparente. Le manubrium a quatre bras oraux longs. Beaucoup de canaux radiaux relient le centre et le pourtour de l’ombrelle. Contrairement à d'autres espèces, cette méduse vit bien dans les aquariums, elle peut être observée dans les aquariums publics à travers le monde.

Carybdea marsupialis

Urticante

Carybdea marsupialis est une cubo-méduse, comme la méduse mortelle qui habite les côtes australiennes. Heureusement, son venin n'est pas mortel: ses piqûres sont douloureuses, mais les effets ne durent que peu de temps.

Habitat

Présente dans les mers du centre et du nord de l'Italie, elle est de plus en plus fréquente le long de nos côtes. Elle est attirée par la lumière et demeure près de la côte pendant la nuit.

Comment l'identifier?

Relativement petite, transparente, avec une ombrelle cubique mesurant de 4 à 5 cm, elle est armée de quatre longs tentacules. Elle nage vigoureusement et se déplace rapidement. Tout comme Pelagia, elle est typique de la Méditerranée et constitue l'une des espèces les plus urticantes de nos mers.

Cassiopea andromeda

Urticante

Elle n'est pas très dangereuse, mais il vaut mieux ne pas y toucher parce qu'elle libère un mucus riche en cellules urticantes qui se dispersent ; ce mucus provoque des irritations lorsqu’il est en contact avec la peau.

Habitat

Elle est entrée dans la mer Méditerranée par le canal de Suez, elle est répandue au niveau des côtes Turques. En 2010, elle a été signalée à Malte, et elle a atteint les eaux italiennes. Elle se trouve principalement dans les zones ​​à fonds sableux, mais elle peut être également présente dans des zones à fond rocheux.

Comment l'identifier?

Son diamètre peut atteindre 30 cm au maximum, la méduse repose généralement sur le fond de la mer, avec son ombrelle vers le bas, tandis que la bouche et les tentacules sont vers le haut. Pour cette raison, cette espèce est appelée la méduse tête en bas. Elle a cette attitude parce qu'il y a des algues unicellulaires dans ses tissus, semblables à des algues symbiotiques des coraux tropicaux, et elles sont aussi en symbiose avec les méduses qui, pour les faire fonctionner correctement, doit les exposer à la lumière.

Catostylus tagi

Urticante

Elle n’est pas très urticante, mais il vaut mieux ne pas y toucher.

Habitat

Elle est commune le long de la côte portugaise et, en général, tout le long de l'océan Atlantique, mais elle n'a jamais été signalée en mer Méditerranée, jusqu'à ce que Maria Ghelia l’a photographiée en 2010, dans les eaux de l' île de Pantelleria .

Comment l'identifier?

Elle est similaire à Rhizostoma pulmo mais elle n'a pas la même ombrelle bleu- violet typique de cette espèce. C'est un bel animal et, dans certains pays, il est utilisé comme nourriture.

Chrysaora hysoscella

Urticante

Ses propriétés urticantes ressemblent à celles de Pelagia, mais sa brûlure est moins lancinante.

Habitat

Elle vit dans l'Atlantique, et elle peut atteindre des latitudes élevées, par exemple dans les fjords norvégiens, où elle peut être présente en formant des essaims épais. En Méditerranée, elle est fréquente mais jamais abondante,

Comment l'identifier?

Son ombrelle  peut atteindre 30 cm de diamètre, le manubrium (l'organe d'accrochage  du centre de l’ombrelle avec l’extrémité de la bouche) a quatre bras oraux qui peuvent atteindre 1 m de long chacun. La partie supérieure de l’ombrelle est décorée par 15 bandes en forme de V qui prennent naissance à partir du centre de l’ombrelle et rejoignent l’extrémité, où se trouvent 24 tentacules groupées par3. Chrysaora est un animal très élégant, qui se prête parfaitement aux photographies.

Cotylorhiza tuberculata

Moyennement urticante

Inoffensive pour les humains, mais il vaut mieux ne pas y toucher. Elle est probablement sans danger aussi pour la plupart des poissons. Tout comme pour Rhizostoma, elle est souvent associée à de jeunes poissons qui l'utilisent comme un abri.

Habitat

Très abondante dans la mer Méditerranée et spécialement dans les baies. En 2009, elle était plus fréquente dans le sud de l'Italie, montrant une préférence pour les eaux plus chaudes, mais cela n'a pas été confirmé en 2010 et 2011, étant donné que cette espèce était très fréquente tout au long de toute la côte italienne, en particulier dans la seconde moitié de l'été.

Comment l'identifier?

Une des plus belles méduses de la mer Méditerranée. Son ombrelle peut mesurer 30 cm de diamètre, elle est très rigide et arrondie en son centre, où elle a une couleur rougeâtre ou jaune. La partie externe du manubrium est mobile et bouge vigoureusement. Sous l'ombrelle, le manubrium ressemble à un bouquet de fleurs, avec des boutons bleu - violet, insérés dans les bras robustes. Certains tentacules, se terminant également par des boutons bleus, sont insérés sur le manubrium. Cotylorhiza peut contenir des microalgues symbiotiques vivant dans ses tissus, tout comme ceux des coraux tropicaux. Fonctionnellement, elle se comporte comme une «plante», même si elle peut se nourrir de zooplancton.

Drymonema dalmatinum

Urticante

Très urticante, elle pourrait être dangereuse en raison de sa grande taille.

Habitat

Heckel, le grand naturaliste, l’a décrite en 1880 : une grande méduse le long de la côte Dalmate, dans la mer Adriatique, et il l'a appelé Drymonema dalmatinum. Pendant de nombreuses années cette description était le seul signe de l'existence de cette espèce, mais en 1940, un autre chercheur (Stiasny) a constaté de  nouveau sa présence sur la côte est de la mer Adriatique. Puis cette espèce est tombée dans l’oubli, jusqu'à ce que Drymonema devienne une véritable peste, pendant un certain temps, le long des côtes de Porto Rico. Récemment, elle  a réapparu sur les côtes croates et elle peut facilement atteindre les eaux italiennes.

Comment l'identifier?

Drymonema est une espèce très rare, très ressemblante à la plus grande méduse du monde, la Cyaneaca pillata du nord avec une ombrelle qui peut atteindre 2 m de diamètre. Drymonema peut atteindre aussi une taille remarquable: elle peut atteindre 1 m de diamètre et demeure la plus grande méduse de la mer Méditerranée. Comment est-il possible qu'un animal de cette taille puisse passer inaperçu pendant des décennies? Probablement que Drymonema a passé de longues périodes sur le fond de la mer, comme les petits polypes fixés aux rochers. Les polypes peuvent vivre (tout comme les petits coraux) fixés, pendant des décennies et puis, tout d'un coup, ils peuvent produire des méduses. Parfois, quelques-uns d’entre eux produisent de nouveaux polypes par reproduction sexuée. Mais si les conditions sont favorables, cette méduse, tout comme d’autres espèces, peut être représentée par des millions d’individus.

Marivagia stellata

Peu urticante

Cette espèce est à ce jour rare, et il n'y a pas beaucoup d'informations sur ses effets sur les êtres humains, apparemment elle n’est pas urticante.

Habitat

Elle a été découverte en 2010 le long des côtes d'Israël par la scientifique en sciences de la mer  Bella Galil. Elle vient de la mer Rouge, où elle est passée probablement inaperçue, et entra dans la Méditerranée par le canal de Suez.

Comment l'identifier?

Le nom de l'espèce (stellata) décrit des taches en forme d’étoiles comme celles qui ornent les ombrelles. Elle a été signalée seulement dans la partie orientale de la mer Méditerranée, mais elle pourrait s’étendre vers d'autres mers. Si vous la voyez, une photo est nécessaire pour confirmer votre rapport.

Mnemiopsis leidyi

Non urticante

Il s'agit d'un Cténophore et non pas d’un Cnidaire, c’est un organisme gélatineux mais non urticant, tout simplement parce qu'il n'a pas de cellules urticantes (cnidocystes). Elle est inoffensive pour les humains, mais extrêmement dangereuse pour les œufs et les larves de poissons, capable de modifier le fonctionnement des écosystèmes, comme elle l'a fait dans la mer Noire, où elle est considérée comme indésirable.

Habitat

Arrivée en mer Noire dans les années quatre-vingt, transportée dans les eaux de ballasts des pétroliers américains, elle est restée confinée dans ce bassin depuis des décennies. En 2009, elle a été signalée en grande quantité dans la mer Méditerranée.

Comment l'identifier?

Mnemiopsis leidyi est un Cténophore, un organisme gélatineux avec un peu plus de 10 cm de long et un corps ovoïde. Il ne nage pas par pulsations de sa cloche (comme le font les méduses) mais il a huit bandes ciliées sur son corps, les cils sont organisés de manière à former des plaques appelées peignes (d’où le nom de peignes  donné aux Cténophores) qui sont le plus souvent iridescents, leur rythme de battement  dans  les vagues, font ou non " couler " l'animal apparemment immobile dans l'eau. La mer Noire était déjà en difficulté en raison de la surpêche et de la pollution, et  quand Mnemiopsi sleidyi est arrivée, elle a   appauvri les populations halieutiques en se nourrissant des œufs et des larves de poissons, mais aussi des proies planctoniques des poissons juvéniles. Son impact sur les systèmes méditerranéens est encore inconnu et, de toute façon, les effets de sa prédation (absence de poissons adultes) ne sont perçus qu’après qu'elle ait joué son rôle (consommé les œufs et les larves de poissons, avant qu'ils n’atteignent leur taille commerciale).

Olindias phosphorica

Urticante

Ses piqûres ne sont pas graves, mais elles sont assez douloureuses pour vous gâcher votre journée.

Habitat

Au cours des dernières années, elle était très abondante le long de des côtes tunisiennes, où elle a causé des problèmes à l'industrie du tourisme. En 2009, la présence de ces méduses le long de nos côtes était sporadique. Elles  ne forment pas de vastes essaims, mais elles  peuvent être localement abondantes.

Comment l'identifier?

Il s'agit d'une hydroméduse, tout comme Aequorea forskalea , mais elle est urticante, même si elle est plus petite que Aequorea, pouvant atteindre 6 cm pour le  diamètre de l’ombrelle. Elle bourgeonne latéralement à partir de polypes qui vivent sur le fond de la mer. Après une période de repos sur le fond, elle vibre énergiquement vers la surface, puis retombe à nouveau vers le fond, les tentacules étant étendues à travers l'eau. Pendant la phase calme, la méduse attrape le plancton qui constitue sa nourriture. Voyant qu'elle provient du fond elle donne l'impression d'attaquer, mais c'est juste une impression.

Pelagia noctiluca

Urticante

C'est la plus urticante de l'ensemble de la Méditerranée, en termes de nombre de personnes piquées. Les piqûres peuvent être très douloureuses et peuvent laisser des cicatrices sur la peau. Les effets peuvent persister même pour un temps relativement long. La plupart des piqûres de méduses en Méditerranée occidentale correspondent à cette espèce.

Habitat

Au début des années quatre-vingt, Pelagia était abondante tout au long de la mer Méditerranée, puis elle a disparu pour réapparaître à intervalles plus ou moins décennales mais, depuis la très chaude année 2003, sa présence est devenue plutôt constante dans l'ouest de la Méditerranée. En été, elle peut être présente en des essaims persistants qui peuvent gâcher la saison touristique, et durer même pendant des mois.

Comment l'identifier?

Son ombrelle  est d'environ 10 cm de diamètre, elle est armée de huit longs tentacules qui, lorsqu'ils sont étendus, peuvent atteindre également 10 m de longueur. La bouche a quatre longs bras oraux, la couleur de l'animal entier est mauve. D'où le nom : « mauve stinger ». Les essaims peuvent être très dangereux et si elles envahissent une ferme d'aquaculture en cage, l'effet peut être dévastateur. Depuis  que cette méduse consomme les œufs et les larves de poissons, l'impact sur ​​les stocks de poissons, et de la pêche  peut être tout aussi dévastateur. Ils peuvent également colmater les systèmes de refroidissement des centrales électriques, et les bloquer.

Phyllorhiza punctata

Peu urticante

Tout comme Rhizostoma, elle n'inflige pas des piqûres douloureuses et ne constitue pas une menace pour les nageurs, à moins que le contact soit très intense.

Habitat

Elle est originaire d'Australie. En 2009, un spécimen a été vu pour la première fois le long des côtes italiennes, près de l'île de Tavolara, en Sardaigne.

Comment l'identifier?

Blanchâtres ou tirant sur le bleu, et couvertes de taches jaunes, d'où leur nom : les méduses tachetées. Elles sont classées  dans la même famille que Rhizostoma, et peuvent atteindre la taille de cette grande gelée (plus de 50 cm de diamètre pour la  cloche) ; elles  partagent également sa structure générale. Cette espèce se nourrit de crustacés planctoniques et, probablement aussi des œufs et larves de poissons. Par conséquent, c’est à la fois un prédateur et un concurrent pour les poissons, et elle peut causer l'appauvrissement des mers. Il ya quelques années elle a formé de vastes essaims le long des côtes de la Floride, causant un crach soudain des populations de poissons. Elle est comestible.

Physalis physalis

Urticantes

Les personnes piquées voient rarement l'animal, mais elles  sentent une piqûre très douloureuse. Dans certains cas, la rencontre avec Physalia peut être mortelle. Pendant l'été 2010, une femme a été tuée par Physalia en Sardaigne, et de nombreux nageurs ont été envoyés à l'hôpital par ce piqueur dangereux.

Habitat

Physalia a été signalée dans la mer Méditerranée depuis les temps anciens, mais n'est jamais fréquente. En 2009, elle a piqué  plusieurs personnes dans la Méditerranée orientale, en Corse, en Ligurie et en Toscane. Elle réapparaît également en 2010 et 2011. Physalia, également connue sous le nom portugais homme de guerre, ne peut pas vivre en suspension dans l'eau, comme la plupart du plancton gélatineux, mais elle flotte sur la surface de la mer, les tentacules pendant vers le bas. Ce n'est pas une vraie méduse mais plutôt un siphonophore : une colonie de polypes et de méduses.

Comment l'identifier?

Physalia a une grande vessie pleine de gaz, un pneumatophore; le flot d'une colonie de polypes avec une bouche, qui digèrent la proie, et les polypes armés de cellules urticantes contenant un venin puissant, extrêmement efficace également avec les humains. Le pneumatophore peut mesurer 15 cm, mais les tentacules étendus peuvent atteindre même 20 ou 30 m.

Porpita porpita

Peu urticante

Elle est inoffensive pour les humains, mais il vaut mieux ne pas y toucher de toute façon.

Habitat

Moins fréquente que Velella dans la mer Méditerranée, elle flotte à la surface de la mer, tout comme Physalia et Velella. Elle peut être présente dans des essaims, mais généralement moins abondante et fréquente que Velella. Inévitablement, les essaims atteignent la côte et y échouent, cela  se passe généralement à la fin des cycles de vie, lorsque les méduses sont déjà détachés des colonies.

Comment l'identifier?

Aussi connues comme étant les méduses « Blue-button », elles ne sont pas considérées comme des méduses mais plutôt comme une colonie flottante de polypes. La colonie est 3-7 cm de long, et les polypes bleus sont attachés à une chitine flottante ronde. Les colonies produisent de petites méduses qui vont probablement donner lieu à une série de stades semblables à ceux de Velella.

Rhizostoma pulmo

Peu urticante

Les tentacules sont courts et sont armés de cnidocystes qui ne sont pas très douloureux, mais ils peuvent causer des éruptions cutanées légères en cas de contacts poussés.

Habitat

Elle est abondante le long de nos côtes. Ces grandes méduses, souvent présentes en grandes quantités, peuvent devenir des microcosmes qui sont utilisés par d'autres organismes : elles  sont souvent un refuge pour les poissons juvéniles et les petits crabes peuvent trouver un refuge auprès de leurs armes buccales.

Comment l'identifier?

C'est la méduse la plus largement répandue en méditerranéenne (après la Drymonema): l’ombrelle peut atteindre un diamètre de 60 cm et peser 10 kg. La couleur est blanche, avec une extrémité des ombrelles bleue. Le manubrium est grand et ressemble à un chou-fleur blanc. Elle n'a pas une seule  mais de nombreuses petites bouches à la place. C’est un animal imposant, se déplaçant avec des pulsations lentes et puissantes. C'est un délice pour plusieurs peuples orientaux.

Rhopilema nomadica

Urticante

Très urticante, elle peut être confondue avec le Rhizostoma presque inoffensive dont elle se distingue en raison de la jante bleue caractéristique de Rhizostoma.

Habitat

Le genre Rhopilema est typique de l'océan Indo-Pacifique et de l'Atlantique mais n'a pas de représentants en Méditerranée. Il n'a jamais atteint les mers italiennes, peut-être parce que les températures ne sont pas suffisamment élevées pour cette espèce tropicale. Dans les années quatre-vingt, cette espèce est soudainement devenue abondante le long des côtes israéliennes de la Méditerranée: elle a probablement atteint la Méditerranée en venant de la mer Rouge par le canal de Suez, d'où le nom spécifique de" nomadica ". En Méditerranée orientale, elle cause beaucoup de problèmes au tourisme, à la pêche et à l'industrie.

Comment l'identifier?

Elle ne passe pas inaperçue, car elle peut atteindre 80 cm de diamètre et peut former de vastes essaims. Le réchauffement climatique actuel pourrait ouvrir le  chemin vers l'expansion de cette espèce en Méditerranée occidentale.

Thalia democratica

Non urticante

C'est un Thaliacea, c’est donc un plancton gélatineux herbivore qui filtre l'eau à travers ses branchies chargées de mucus, un piège pour le phytoplancton et les bactéries. Les Salpes n'ont ni Cnidocystes ni colloblastes et donc, sont inoffensifs pour les humains, mais leur présence massive peuvent appauvrir la mer en supprimant les producteurs primaires (le phytoplancton).

Habitat

Les Salpes forment de vastes essaims qui se développent généralement  en haute mer.

Comment l'identifier?

Salpa democratica tire son nom de sa capacité de former de longues chaînes de zooïde forme barrel, avec une tache orange évidente qui est évidente à travers le corps transparent. Les chaînes salpes peuvent atteindre 6 m. Les présences massives de cette espèce sont soudaines et peuvent durer quelques jours.

Velella velella

Peu urticante

Elle est inoffensive pour les humains, mais il vaut mieux ne pas y toucher de toute façon.

Habitat

Commune dans la mer Méditerranée, elle flotte à la surface de la mer, tout comme Physalia. Elle peut être présente sous forme d'énormes essaims de plusieurs km de long. Inévitablement les essaims y atteignent la côte, mais ceci arrive d'habitude à la fin des cycles de vie, quand les méduses se détachent déjà des colonies.

Comment l'identifier?

Aussi connu sous le nom de « vent marin », ce n'est pas une méduse mais une colonie flottante de polypes. La colonie est 3-7 cm de long, et les polypes bleus sont attachés à un flotteur de chitine avec un «voile» qui facilite la navigation de l’animal en utilisant l'énergie éolienne. Les colonies produisent de petites méduses, leur reproduction sexuelle donnant lieu au stade  de coronaria qui se transforme ensuite en une série d'étapes sur le fond de la mer et  atteignent  la surface pour devenir de nouvelles colonies.